qui suis-je pour m'autoriser ou non à vivre ?
Cyclothymie. Un mot que l'on nous a définit cette semaine en cours. Je me suis posée la question de savoir si c'était cela qui m'arrivait. Je ne sais pas. Je ne suis pas médecin, même pas encore infirmière. Je n'ai même pas 6 mois d'expérience dans la formation. Je ne poserai donc pas de diagnostic. Et puis se servir de ses études pour se diagnostiquer soi même, ou pire, pour se soigner soi-même, c'est très, très moyen. Cela m'a juste interpellée. Je me rends compte que dans les moments où je vais bien, je ne me pose pas la question de si j'en vaux la peine, ou ni même si j'ai le "droit de vivre". Alors je me suis posée la question ce soir : je crois que tant que ca va bien et que j'ai les idées claires, je pense que tant que je suis en vie, je suis en vie autant faire de celle-ci quelque chose de bien qui me plaise. Après, si je dois mourir, je mourrai si c'est mon destin (bien que je n'ai pas d'avis sur cette idée d'un destin tracé; je parle donc juste du concept "destin" ).